Le musée de l’Archerie et du Valois est installé dans l’ancienne demeure médiévale des seigneurs de Crépy-Nanteuil. Il expose des collections consacrées à l’archerie venant du monde entier, de la préhistoire à nos jours.
Le visiteur découvre aussi le patrimoine religieux des églises et chapelles du Valois, du Moyen-Âge au XIXème siècle.
Unique en France, le musée témoigne de la diversité et de l’évolution des pratiques liées au tir à l’arc. Le musée propose des expositions temporaires, des animations thématiques spécifiques, des démonstrations et des ateliers.

Le château de Nantouillet fut construit en 1525. Son commanditaire est Antoine Duprat, chancelier du roi François 1er. Il est classé monument historique.
En Île-de-France, c’est l’un des premiers être édifié en style Renaissance avec les arabesques et coquillages de la porte d’entrée, la voûte de l’escalier, la chapelle et l’entrée en forme d’arc de triomphe orné d’une statue de Jupiter.
On peut admirer ses extérieurs depuis la place du Château. Selon la légende, un fabuleux trésor y aurait été caché, qui dormirait encore dans un caveau secret.

Dans le Parc des Cygnes se trouve l’espace Gainville, la galerie de l’école d’Art Claude Monet.
Chaque saison, cinq expositions sont présentées en lien avec le thème pédagogique annuel développé par l’école. L’espace Gainville accueille également des œuvres d’associations artistiques locales et de grands noms comme Eugène Boudin, Camille Claudel, Robert Doisneau, Francisco de Goya, Camille Pissarro et Maurice Utrillo.
Ce sont des expositions temporaires gratuites et en accès libre.

L’église Notre-Dame-de-l‘Assomption de Compans a été restaurée en 1694 et en 1730. Elle a été reconstruite en totalité en 1867, date qui figure sur la façade ouest.
L’édifice est d’une grande simplicité, orienté est-ouest contrairement aux principes canoniques. L’église se compose d’une nef unique meublée de deux rangées de bancs clos qui amène à la table de communion.
Elle dispose de plusieurs pièces de mobilier classées Monuments Historiques, tels qu’une lampe de sanctuaire, une table de communion, un plat de quête.

La collégiale Notre-Dame de Dammartin a été construite en 1480 par Antoine de Chabannes, Comte et grand personnage historique.
Cet ensemble recèle plusieurs trésors architecturaux, comme une grille de style Louis XV, le gisant d’Antoine de Chabannes et des vitraux des XVIème et XVIIème siècles. À la révolution, son haut clocher servit au savant
Jean-Baptiste Joseph Delambre pour mesurer le méridien entre Dunkerque et Barcelone et définir ainsi la longueur du mètre, l’unité de mesure qui reste en usage de nos jours. En 1939, la collégiale Notre-Dame de
Dammartin fut classée monument historique.

Dans l’église Saint-Martin de Mitry-Mory se trouve un somptueux orgue classique du XVIIème siècle. En 1641, le Comité Fabrique commande aux frères de Héman, facteurs d’orgues réputés, la construction d’un orgue considérable.
Il sera terminé dix ans plus tard par les facteurs Lefèvre et Désenclos. Il était doté de 24 jeux sur trois claviers manuels et pédaliers. Le buffet sera fabriqué par le menuisier du roi, Germain Pilon.
À ce jour l’orgue a cinq jeux du XVIIème siècle, seize du XVIIIème siècle et treize jeux ont été reconstruits, selon les modèles de l’époque. Cet instrument a deux buffets séparés munis de quatre claviers et pédaliers.

La chapelle Notre-Dame des Marais fut construite en 1202 à proximité d’une source d’eau, la Nonette, entre marais et étang.
À l’origine, elle était un lieu de prière fondé par Godefroy de Nanteuil et sa femme Agnès. Elle dépendait des religieux de Notre-Dame de Juilly. La chapelle portera par la suite le titre de prieuré et en 1777, elle passera en la possession des Bénédictins de Notre-Dame de Nanteuil.
Elle sera reconstruite en 1821. Dans la chapelle, on y découvre une petite nef et un chœur à chevet plat. Les vestiges d’une porte murée sont visibles sur le mur sud. Ce lieu est un témoin de l’activité et de la richesse du Moyen-Age.

Le parc de la mairie du Plessis-Belleville est le site de l’ancien château Renaissance. Il fut bâti de 1610 à 1619, par Henri de
Guénégaud, le surintendant de la Reine Marie de Médicis.
Aujourd’hui, il reste les douves et un pont à deux arches enjambant les douves sèches. Les seuls repères de l’ancien jardin Renaissance sont la demi-lune dite de la “Garenne Bacchus” boqueteau, et la statue de femme décapitée. La promenade dans le parc est libre pendant les heures d’ouverture de la mairie.

Le bois du Roi à Ormoy-Villiers est un site naturel de 2,62 km, une zone de sol sablonneux de landes sèches et de chaos rocheux. Il est possible de traverser tout le bois sur des chemins communaux pour observer la richesse de la ville et un milieu forestier diversifié. La principale curiosité du bois du Roi est la fameuse “Pierre au Coq”,
un mégalithe de sept mètres de haut. Deux parcours ont été imaginés en suivant l’ancien tracé de chemin de fer : le parcours de la tortue (1,8 km) et le parcours du lièvre (1,2 km).